Veste ‘j’emporte mon confinement avec moi’ Investir le vêtement comme abris pour le corps et l’intime,
Détourner son rôle de mise en scène de soi.

Nos vêtements existent entre nous-même, notre corps, et le monde extérieur.
En nous soustrayant aux intempéries ils constituent donc un dehors, les intempéries météorologiques, et un dedans, notre corps dans son espace vêtu.
C’est une nécessité pour toutes, tous, de construire un espace intime propice à accueillir nos pe- tites particularités comme nos incohérences :
soit, un espace qui reste secret et dont on partage des bribes par choix et
non par nécessité.
Si on souhaite que notre abri soit discret et transportable ; il nous reste à investir
nos vêtements, ces secondes peaux qui nous quittent rarement.
veste en réemploie, doublure en mousseline de soie peinte,
motif inspiré de mes rares promenades pendant le premier confinement français. Visuel inspiré d’un glitch de google Earth,
logiciel qui se veut aussi être une seconde peau
modèle : Eglantine Chauchaix


